« La capacité des outils numériques à faciliter la représentation partagée de situations cliniques complexes, le raisonnement médical, la détection des erreurs ou des risques est un enjeu majeur pour le futur. »
Voilà pourquoi, sur la base de ce constat, le
CHU de Montpellier,
l’Université de Montpellier et le groupe
Dedalus, le leader européen des outils numériques en santé, lancent
ERIOS, le premier centre d’expérimentation sur les usages des logiciels en santé.
Ce projet labellisé
MedVallée est une
première en Europe. Retenu dans le cadre du
plan France 2030, il vise à
développer et évaluer sur le terrain l’apport du numérique pour la santé humaine. Ce programme comporte trois volets, dont le premier, baptisé ERIOS#1, est centré sur les composants du Dossier Patient Informatisé (DPI) nouvelle génération et l’ensemble des outils support de l’information qu’utilisent les acteurs de l’hôpital pour diagnostiquer, prescrire, surveiller, coordonner, soigner et accompagner.
Financé à hauteur de 3,3 M€ par
Bpifrance, ERIOS#1 est déployé depuis le CHU de Montpellier, dont les locaux accueillent désormais une équipe de développeurs et d’experts en UX design et ingénierie logicielle, que gère le groupe Dedalus, et une équipe du CHU de Montpellier, disposant de compétences spécifiques sur l’usage du numérique en santé.
« Une grande partie de notre travail sera de mettre les bonnes personnes autour du projet, pour que les logiciels utilisés par les soignants soient vraiment adaptés à leurs besoins, à la réalité de leur quotidien, en leur fournissant les informations utiles. C’est l’ambition du projet », explique David Morquin, praticien hospitalier et référent du CHU de Montpellier sur le volet ERIOS#1.
Le groupe Dedalus travaillera ainsi sur ces nouveaux outils pour qu'ils
« accompagnent les soignants et améliorent leur qualité de vie au travail », souligne Frédéric Vaillant, le directeur général délégué de Dedalus France.
Et d'ajouter : « ERIOS nous permettra d'accélérer la transition vers le DPI 3.0 en optimisant l'utilisation des données médicales par les soignants au bénéfice des patients. Le temps qu'ils ne passeront plus à faire de la saisie informatique pourra leur être consacré. »
C’est d’ailleurs bien ici que réside l’apport de
l’Université de Montpellier, dont l’expertise en matière d’informatique et de science de la donnée est internationalement reconnue.
« ERIOS coche toutes les cases de notre Pôle Universitaire d’Innovation, l’un des cinq labellisés en France. Car il est en phase totale avec la mission de l’I-Site MUSE aujourd’hui pérennisé : Nourrir Protéger Soigner, et celle de MedVallée », complète Philippe Combette, le vice-président de l’Université de Montpellier, en charge des partenariats et de l’innovation, qui ajoute : « ERIOS#1 stimule les interactions entre le privé et le public. »
Et cette émulation portera ses fruits.
« Le périmètre ambitieux d'ERIOS#1 et la qualité́ de ses partenaires permettront de poser la première pierre de l’Evidence Based Health Informatics sur Montpellier et contribuera ainsi à la démarche MedVallée portée par la Métropole de Montpellier », soulignent les trois partenaires.
Avec ERIOS, des créations d’emploi en vue.
